Tomates avec un T capital

Quand on a goûté à ces Tomates, on ne peux plus manger de tomates. Je les achète depuis des années au marché. Ces variétés anciennes ont une peau – pardon, je l’ai déjà écrit de nombreuses fois- si fine qu’elle se retire avec le doigt.
Ces Tomates sont bien pleines, charnues ou moelleuses, juteuses, sucrées. Pulpeuses.
Elles se conservent plusieurs jours hors du réfrigérateur (bien sûr) espacées sur un plateau.

Quand on a la chance de trouver des Tomates comme ça, on regarde murir celles qui ne sont pas tout à fait à point, on les retourne, on les bichonne, on ne part pas en week end. On ne part même pas en vacances en août. En septembre, c’est la foire d’empoigne devant l’étal de la marchande.

Si elles ont manqué d’eau, elles mûrissent trop vite et la partie autour du pédoncule devient un peu dure et reste jaune (comme sur la Tomate au centre de la photo), alors on la retire.
On n’arrive pas toujours à faire de belles tranches, on taille des morceaux. Et on se pâme.

À propos de la couleur rouge  » … Les idées d’éclat, d’amour, de gloire ou de beauté lui sont toujours associées, même lorsqu’il s’agit d’une fleur ou d’un simple fruit. C’est par exemple le cas de la tomate… Maints auteurs vantant sa douceur et sa beauté la jugèrent merveilleuse et lui donnèrent le nom de pomme d’or ou de pomme d’amour… »

Extrait de Rouge, de Michel Pastoureau

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