Kaki-story 2014-2015

Je trouve que les kakis frais sont des fruits absolument délicieux.
Au japon, en automne, on trouve des kakis séchés, à la texture complexe et voluptueuse. J’espérais en faire moi-même… Et c’est alors que j’ai trouvé sur la toile, le blog de Camille Oger .http://www.lemanger.fr/ et http://www.lemanger.fr/index.php/kakis-du-japon/
Ce blog de « Découverte des us et coutumes alimentaires des peuples à travers le monde, des marchés aux cuisines » est passionnant.

L’auteur y donne entre autres, un reportage quasi exhaustif sur les kakis au Japon et ailleurs, et comment les faire sécher soi-même.
En 2014, j’avais donc suivi les leçons de kakis de Camille Oger, merveilleusement limpides, avec 8 kakis, dans la cuisine.
Cette année j’ai acheté une baguette plus longue et espère en faire sécher beaucoup plus…

Eplucher et ficeler …ou leur pincer la queue! Suspendre les kakis Les kakis séchent Kakis en boîte

 

Ingrédients et ustensiles
Des kakis, des sharon
De la ficelle fine et solide
Une baguette ou un tasseau
Des crochets en S pour suspendre la baguette…et les kakis.

Aujourd’hui, 15 octobre 2015  j’ai épluché et accroché le premier kaki.
Au cas ou le merveilleux blog de Camille Oger s’évanouirait, voici comment j’ai fait.
Ce que je n’ai pas encore résolu, c’est quelle est la meilleure variété de kakis à acheter (heureux habitants du sud de la France qui les cueillent dans leur jardin). Cette année j’en essayerai plusieurs et je noterai leur nom.
Le seul impératif, c’est de ne pas prendre de kakis trop murs, pas de ceux qui sont déjà devenus de la confiture, ils ne supporteraient pas l’accrochage.

• Il faut d’abord trouver où placer un tasseau pour suspendre les kakis.

• Ensuite pour suspendre le kaki, on doit faire passer un morceau de ficelle fine et solide autour des feuilles, serrer un peu et nouer. Les feuilles sont solidement attachées au fruit, les kakis ne tomberont pas. Un fan du club de Camille Oger propose aussi de leur « pincer la queue » avec un petit crochet- pince à torchon : je l’ai fait, c’est parfait aussi

• Puis il faut éplucher le kaki un peu mou, mais non blet, en partant des feuilles jusqu’à l’autre bout, en y laissant un petit rond de peau, pour retenir le sucre s’il en coule un peu. Un des kakis une fois pelé s’est avéré trop mûr, j’ai posé un récipient en dessous, mais il n’a pas coulé.
Un autre fan ne laisse pas de petit rond et maintenant que je sélectionne la maturité adéquate, ça ne coule pas, donc plus de petit rond de peau.

• Faire un noeud au bout de la ficelle enserrant le kaki et l’accrocher sur la baguette de bois.
Si vous faites cette installation contre un mur, trouvez un moyen d’en écarter les kakis de quelques millimètres. Les kakis ne doivent pas se toucher non plus. De toute façon, en séchant, les fruits vont maigrir !
Vous pouvez accrocher votre baguette au soleil, si vous avez la chance de vivre un hiver ensoleillé et sec, sinon, la cuisine sauf si elle est humide, est un bon lieu de séchage.

• Pour la suite, regardez le blog de Camille Oger, elle décrit parfaitement toutes les stades plus ou moins inquiétants par lesquels passeront vos kakis, pour devenir enfin de délectables douceurs, plus ou moins confites et moelleuses, selon que vous aurez eu la patience d’attendre 3, 4 ou 6 semaines…

18 octobre 2015
2 autres kakis (étiquetés Raquel)

1er Novembre :
12 ème kaki. Ce soir on en goûte un du 18 octobre qui sèche « à la chinoise »: il était tombé très vite, je l’ai donc fait sécher au dessus du radiateur, à plat, d’ailleurs, il est devenu plat. Pour lui tenir compagnie, j’en ai posé un autre qui attirait trop les moucherons et moisissait un peu.
Le premier kaki est divin, à point, un peu coriace en dehors et tendre dedans.

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15 décembre, bilan de la récolte

Je pense avoir fait sécher une quinzaine de kakis. J’en ai encore trouvé au marché il y a trois jours.
Cette année plusieurs ont moisi un peu, il a fallu en couper un morceau et puis plusieurs moucherons m’ont rendu visite: automne trop doux ? Je les ai laissé sécher sur le radiateur .
Deux ou trois kakis étaient d’une variété âpre, et dégustés frais, leur chair collait sur la langue, je les ai quand même suspendus…on verra.
Aujourd’hui il me reste 7 kakis secs qui attendent dans une boîte en carton. Ils sont très sympathiques, on dirait les petits nains de Blanche-Neige tout fripés, le sucre cristallise à la surface, leur goût ressemble à celui des dattes : ils ont presque deux mois et demi !
Nous avons mangé les autres au stade plus jeune de « kaki moelleux », au bout de trois semaines. Et je peux confirmer que c’est le meilleur moment pour les déguster. Ils sont délectables.

Maintenant j’attends les sharon…

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