Pâtes de fruits d’abricot, de Reine Claude

Malgré leurs joues roses et leurs ravissantes taches de rousseur, ces abricots ne sont pas très sucrés. Je les ai fait cuire…

…pour préparer des pâtes de fruits

• Laver les abricots et les faire cuire à l’eau rapidement.
• Les passer au moulin à légume au dessus d’un saladier, ajouter un poids égal de sucre à celui de la purée tamisée.
• Mettre à cuire en tournant souvent, surtout vers la fin… qui n’arrive pas vite (3/4 d’heure?)- attention au risque de caramélisation – jusqu’à ce que la purée épaissie, laisse apparaître le fond de la casserole (voir la pâte de coings).
• Faire tomber la pâte dans un « plat plat » huilé.
• Laisser sécher…ce qui n’arrive pas vite (2 jours?)
• Retourner alors la pâte sur un autre plat (couvert de sucre cristallisé ou de canne et saupoudrer aussi la face côté ciel).
Si vous n’arrivez pas à décoller la pâte du plat, taillez-la en lanières.
• Ensuite, découper des morceaux carrés, saupoudrer à nouveau de sucre surtout là où votre couteau est passé.
• Pour accélérer le dessèchement, j’ai glissé le plat de pâtes d’abricots découpées dans un four tiède pendant une heure, deux jours de suite.
C’était ma première « fois », j’aurai probablement pu faire sécher tout de suite au four, la pâte non découpée.

La pâte dans le plat plat semblait un peu difficile à retourner…
…alors je l’ai taillée en lanières et déposée dans une assiette sur du sucre
Après deux passages au four tiède des pâtes déjà coupées et sucrées, vous obtenez une exquise friandise

NB
1/ C’est sucré, bien sûr et c’est un bonbon qui vaut ceux des grandes maisons. Si vous n’avez pas tout mangé le jour même… congelez les pâtes de fruits (comme les pâtes de coings, entre des feuilles de papier sulfurisé) et sortez-les du congélateur une dizaine de minutes avant de les offrir.

2/ Cette recette, datant paraît-il, du XVII è siècle et la cuisson se faisant sur un coin de fourneau, coûtait sûrement moins cher en combustible qu’au XXI è. Très simple, elle demande seulement un peu de patience

La recette provient du volumineux cahier , héritage familial

 

Pâte de Reine Claude

Différences avec le recette précédente:

J’ai retiré la peau des fruits en les ébouillantant 30 secondes comme pour éplucher les tomates …

Pour ce faire et retirer les noyaux au en même temps au fond d’un grand saladier, gants de caoutchouc essentiels!

J’ai ajouté 70% g de sucre à la jolie purée verte obtenue: ERREUR, il fallait mettre poids pour poids! Comme pour les coings…
La pulpe s’est bien vite oxydée: maintenant elle a une belle couleur de caramel…
Au bout d’une heure de cuisson douce, la pulpe épaissie laissant apparaitre le fond le casserole au contact de la cuiller, je procède comme pour l’abricot…
Cette fois, je ne l’ai pas remise à sécher au four. La pâte est un peu plus collante. Mais excellente.

Bilan de l’opération:

• Le temps de cuisson a été plus long, il aurait même fallu le prolonger un peu, parce que le poids de sucre était trop faible.

• OU ajouter de l’agar agar, ce que je n’ai jamais fait jusqu’à présent !

• J’ai placé les pâtes de fruits au congélateur, avec celles d’abricots (dont les réserves n’iront pas jusqu’à la fin du mois…) Vous en sortez un de temps en temps, vous le laissez fondre sur la langue et vous vous régalez avec un bonbon froid- qui de ce fait parait moins sucré qu’il ne l’est. Miam miam.

NB

Après vérification, corrigez- vous même: il faut écrire
Une reine-claude
Deux reines-claudes
Cent reines-claudes…

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